Le manque de recherche basée sur la connaissance des menstruations ainsi que le manque de suivi ainsi que d'évaluation des quelques programmes éducatifs existants en matière de santé menstruelle montrent à quel point nous en savons peu sur les menstruations et les règles menstruelles pour s'attaquer réellement à la stigmatisation et aux défis existants contre les règles menstruelles de manière plus complète et plus inclusive.

En outre, la honte liée aux règles menstruelles inhibe gravement la visualisation de la stigmatisation et des défis auxquels sont confrontés des différents corps menstrués, nourrissant ainsi une culture de dissimulation, de tabous ainsi que de discrimination envers eux. De plus, notre société ne voit ni ne considère pas les règles menstruelles dans une perspective genre. Il est nécessaire de trouver des solutions pour briser cette culture oppressive à l'égard des corps menstrués.

Actuellement, il n'existe aucune recherche sociale sur les menstruations ni aucun programme non formel pour évaluer et/ou répondre aux besoins des différentes personnes menstruées en particulier celles qui sont systématiquement exclu et marginalisées en raison de leur genre, sexualité, capacité, âge et classe sociale, ce qui les expose davantage à la violence et la discrimination pendant qu'elles essaient d'accéder à des produits d'hygiène menstruelle, ce qui renforce de plus et maintient le statu quo de l'injustice sociale. 

Ainsi, il est difficile de faciliter les changements de comportement pour parvenir à une attitude positive vis-à-vis des règles alors que les menstruations et règles sont considérées comme quelque chose de négatif, dont il faut avoir honte, ainsi qualifie de non normal, gênant et douloureux.